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Mis à jour le 09 mai 2012
 

Assassin à dessein

Un roman de Claire Mazard, édité chez Rageot en 1998,
dans la collection Cascade policier.

Simon et Capucine se promènent en amoureux  au lever du jour dans la foire du Trône. Dans un manège, ils découvrent le cadavre d'une toute jeune femme, le visage affreusement défiguré, un étrange dessin peint sur son dos nu. Quelques jours plus tard, alors qu'ils se promènent dans la coulée Verte, ils trouvent un nouveau cadavre, une jeune fille, assassinée de la même façon avec, aussi, un dessin peint sur le dos. Évidemment, le commissaire Palmero et son adjoint Moineau trouvent cette coïncidence curieuse. Et cela ne s'arrange pas quand une troisième jeune fille est trouvée morte dans les toilettes du théâtre de l'Odéon, alors même que Simon et Capucine s'y trouvaient. Cette fois-ci, c'est une preuve de la culpabilité de Simon qui est mis en garde à vue. Pour Capucine, ce n'est pas lui le meurtrier. Elle se lance sur les traces des jeunes filles assassinées, puis cherche dans le milieu de l'école des Beaux-Arts où Simon est un brillant étudiant. Elle soupçonne son maître, La Gouache. Elle accepte son invitation à dîner, sachant qu'elle met sa vie en péril...


Dans ce roman, les deux jeunes héros sont attachants et les policiers originaux. Les meurtres sont angoissants, surtout que le mobile n'apparaît pas vraiment. On sait tout de même qu'ils ont à voir avec une scène relatée dans les deux premières pages du roman, où l'on voit une Colombine mourir accidentellement sous les yeux de son Pierrot.
L'assemblage est intéressant, des jeunes héros, des policiers bizarres, des artistes, du meurtrier pervers, des jeunes filles mortes dans d'horribles conditions, le dos peint. Même si tous ces ingrédients existent dans d'autres livres.
Le roman se lit bien, il est prenant et installe un climat d'angoisse dès les premiers chapitres. Le suspense tient bien, même si on n'est pas surpris de découvrir le coupable. C'est tout de même un roman plus noir que d'autres de la collection.
Lisible cependant dès 11-12 ans.

© Jean Tanguy -- 6 juin 1998