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Mis à jour le 09 mai 2012
 

L' épée maudite

Un roman d' Olivier Merle, publié chez J'ai lu, en 2003, dans la collection (Aventure)...

Le jeune seigneur de Trezmalaouen, Malven, se voit confier une étrange mission par son père Erwanec.
Alors qu'il vivait encore en Cornouailles, Thorwarzec, son grand-père, a combattu des Saxons. Après leur défaite, son épée a mystérieusement disparu. Très atteint par ce vol, il a ordonné l'exil de son clan en Bretagne, pour y vivre en paix. Il n'a jamais plus porté l'épée, combattant armé seulement d'une lance et d'un bouclier. Depuis, le temps a passé, Thorwazec se fait vieux, il voudrait retrouver son épée. Ce sera la mission de Malven.
Dès qu'il se met en route, des phénomènes extraordinaires l'accompagnent. D'abord cette Dame blanche qui lui confie une pomme. Plus tard, dans une chapelle, il a la vision d'un enfant dont la tête flotte au-dessus de son buste et qui crie. Plus loin, hébergé dans un château, il terrorise son hôtesse en lui racontant l'histoire de l'enfant de la chapelle. Pour récupérer l'épée, il lui faudra combattre intelligemment un dragon hideux...
Ainsi va-t-il à la recherche de l'épée, sur un chemin semé d'embûches, d'événements peu ordinaires qui mettent à l'épreuve sa perpiscacité et son courage.
Au terme de sa quête il y a l'épée, et la vérité sur son grand-père.


Dans ce premier roman, Olivier Merle a créé un monde où se mêlent réalité et phénomènes magiques. Il fait vivre à son héros toutes les peurs des légendes celtiques. Il lui attribue beaucoup de courage et d'obstination à lutter contre le mal et à découvrir la vérité, quoi qu'il lui en coûte.
Ici où là, on aurait pu apprécier un peu plus de détails, pour mieux rester dans l'atmosphère épique du récit. Mais l'écriture est sobre et précise et évocatrice de ce monde ténébreux. La frayeur est au rendez-vous, tout autant que les émerveillements de son monde fantastique. La fin du roman est terrible, voire quasi apocalyptique, pour le jeune homme - et pour le lecteur.

Un premier roman réussi de lecture facile. L'éditeur indique qu'on peut le lire "à partir de 11 ans". Certes ! Sauf si lecteur ou lectrice trop sensible.

© Jean TANGUY   15 août 2003