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Le goût de la mangue | |
Sombre trafic |
Un roman de Catherine Missonnier, aux éditions Thierry Magnier, 2001, dans la collection Roman.
Ce roman a le goût
d'une autobiographie, si je puis me permettre... C'est tout
à la fois un texte exquis par sa fraîcheur, son
exotisme, cette atmosphère coloniale surannée, et
l'histoire émouvante, poignante d'une adolescente qui brave
les interdits et se retrouve devant le mur des
préjugés, des idéaux
supérieurs. La vie à Madagascar dans les
années 50 est restituée avec beaucoup de
détails et de vraisemblance. Le roman décrit bien
la position inconfortable de l'adolescente, qui ne s'intègre
pas aux colonialistes blancs sans pouvoir se lier aux malgaches, non de
son fait, mais à cause de leur réserve, de leur
défenses. Un beau livre. Une belle tranche
de vie, positive et réaliste. © Jean TANGUY 03 septembre 2001 |
Un roman de Catherine
Missonnier,
édité chez Rageot
en 2004
Comme l'Ardèche
brûle et que la gendarmerie est très
occupée. Boris se lance sur la piste de ses
mystérieux ravisseurs. Quel secret chachait si bien Samira ?
Qu'est-ce qu'a subi son amie Magali, qui l'a traumatisé au
point qu'elle est dans un hôpital psychiatrique ?
Qui est ce type à moto qui le poursuit ? pourquoi
Samira, future professeure des écoles, a-t-elle disparu
après avoir fait des photos de mode pour un catalogue
? Excellent roman policier dont
l'intrigue ne se laisse deviner qu'un trentaine de pages avant la fin,
alors même que l'auteur a semé des indices
depuis les débuts du roman. Le milieu
des artistes de rue est décrit comme
sympathique et chaleureux. Ils vivent une certaine liberté,
avec des moments de succès et des moments de
galère, dans des camions qui transportent tous leurs biens :
papiers, costumes, matériel. Il existe une
solidarité généreuse pour celui qui
est dans le malheur ou la détresse, chacun semblant savoir
que son équilibre de vie est fragile. Du suspense, de l'action, des rebondissements, des personnages attachants, un milieu sympathique. Un affaire grave et glauque, une fin semi-heureuse assez plausible... Que demander de plus ? Pour des lectrices et lecteurs
dès 12-13 ans. © Jean TANGUY 29 octobre 2006 |